🔮 Chronique #289 : Noblesse Oblige

Très chers téléspectateurs, bienvenue dans cette nouvelle saison de Noblesse Oblige !

La révolution de 1789 n'ayant pas abouti, la France est dirigée par le Roi Louis XXI. La monarchie autoritaire s'assure néanmoins le soutien du peuple en mettant en scène son faste et sa cour dans des émissions de téléréalité. Noblesse oblige est la plus regardée d'entre elles. On y suit chaque année une poignée de jeunes roturières élues, à qui l'on offre la chance de rencontrer de grands héritiers et de faire un mariage avantageux.

Gabrielle, secrètement antiroyaliste, apprend qu'elle fait partie des candidates. Une occasion rêvée d'infiltrer la monarchie et de dénoncer ce qui se cache sous le vernis de la cour. Or ce qu'elle va découvrir va bien au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer...

Ce roman va nous plonger dans une nouvelle saison du très suivi « Noblesse Oblige », jeu ou de jeunes roturières peuvent espérer trouver leur futur mari parmi l’élite du pays.

Gabrielle, à qui la vie n’a pas toujours été réjouissante va se retrouver candidate, comble pour elle, elle est justement antiroyaliste et ne souhaite que faire plonger cette société de faste et de luxe pour se venger. 

Elle est prête à tout et ne renoncera à rien pour parvenir à son but : sauf que voilà, rien ne pouvait la préparer aux sombres vérités qui se cachent derrière ce jeu télévisé.

Cette uchronie est vraiment très intéressante, vu que nous découvrons la France avec la monarchie toujours en place, car la révolution de 1789 a échoué. Imaginez donc un roi, une cour et ses costumes ainsi que l’avancée technologique qui a suivi son œuvre (télévision, etc.) ; mélangez le tout, et vous obtiendrez l’univers de ce roman, parfois déroutant je dois l’admettre.

Autant le début m’a fait penser à un roman du même genre de Kiera Cass, autant l’ambiance va totalement changer après quelques chapitres. Le roman va nous plonger dans un huis clos terrifiant ou chaque mot, chaque pas, chaque sourire peut sceller définitivement votre destin de façon dramatique ou romantique.

Ce roman est une sorte de jeu de survie pour Gabrielle, car au vu de ses intentions et des risques monstrueux qu’elle va être obligée de prendre, trouver des alliés est pour ainsi dire peine perdue, des ennemis en revanche…

La tension est progressivement de plus en plus pesante, voire irrespirable par moment. J’aime beaucoup ce type d’atmosphère oppressante ou l’on peut ressentir chaque chose avec la protagoniste : peur, surprise, désespoir, douleur.

Ce roman m’a, je l’avoue une nouvelle fois, totalement surprise du début jusqu’à la fin. Je ne me suis pas imaginé une seule seconde les sordides révélations qui nous seront faites et j’ai eu l’impression d’en subir l’horreur en même temps que Gabrielle.

Cette uchronie est très bien construite. J’ai aimé la plume de l’auteure autant que cet univers déroutant. Les chapitres sont bien dosés, le suspense est omniprésent à partir de la moitié du roman et j’ai eu beaucoup de mal à décrocher de l’histoire.

🔮 Chronique #288 : La Malédiction d'argile

 

Alors qu’un froid glacial règne sur le pays, seuls les rêves semblent avoir encore le pouvoir de changer les destins. Nombreux sont ceux qui rejoignent la Cité engloutie afin d’obtenir une interprétation de la part de Liom, le hâleur de rêves.

La seule à ne pas attendre que ses rêves se réalisent est son amie d’enfance, Keenouk, une gitane du Fleuve intrépide à la tête d’un navire détroussant ceux de l’impitoyable impératrice d’Argile, Azénor. Bravant tous les dangers, elle mène sa vie en femme libre, jusqu’au jour où elle est capturée par le clan des naufrageurs...

À l’autre bout de l’empire, Lark, prince de Calatrava, apprend que l’impératrice l’a choisi pour époux. Avant de la rejoindre, il a une dernière chose à accomplir : aller repêcher au milieu de son lac sacré un « attrape-vie », l’objet magique de son peuple qui donne la vie ou la mort.

Livrés à eux-mêmes et vivant sous terre, les enfants de pierre, eux, sévissent dans les Plaines Perdues à la frontière de la principauté de Calatrava. Leur chef décide d’envoyer ses chasseurs afin de capturer Azénor pour devenir empereur.

Keenouk, Lark, Liom et Azénor ne le savent pas encore mais leurs destins sont liés pour le meilleur ou pour le pire...

La malédiction d’Argile est un roman avec une écriture très poétique, qui fait voyager et rêver le lecteur au travers de l’univers de l’auteur.

La couverture est également terriblement belle, elle donne vraiment envie en attirant l’œil en quelques secondes. Le résumé quant à lui est très alléchant, promettant un voyage des plus intéressants, mais voilà, cela n’a pas vraiment fonctionné avec moi.

La plume de l’auteur a quelque chose de vraiment poétique, autant dans ses descriptions des lieux que des personnages, cependant, je n’ai pas vraiment réussi à me projeter dans cet univers riche et surprenant.

J’ai cependant fortement apprécié les chapitres courts, qui donnent un rythme plaisant à la lecture, mais si ceux-ci se terminent parfois de façon abrupte et nous donnent donc envie d’en savoir davantage sans attendre, c’est vraiment très bien fait pour capter l’attention et l’intérêt du lecteur.

Il y a de nombreux rebondissements, mais je trouve que tout reste assez abstrait, très voir trop poétique, sans vraiment de libre arbitre venant de nos personnages principaux, et je trouve ces détails dommage, car ils sont en grande partie responsables du fait que je n’ai pas pu me projeter autant que je le souhaitais dans ce roman.

🔮 Chronique #287 : Les fleurs les plus dangereuses n'ont pas d'épines

  

Dans le néo-royaume d’Etheros, maintenir les apparences est crucial. Les familles De Mora et Rodrigues, qui excellent dans l’art de confectionner du thé grâce au pouvoir qu'elles dissimulent, ne le savent que trop bien. Reconnues et respectées par tout le pays, y compris par le palais royal, les deux familles se mènent une guerre acharnée pour déterminer laquelle réalise la meilleure composition. Héritières de cette rivalité toxique, Isabel de Mora et Andarina Rodrigues n’aspirent qu’à une chose : surpasser l’autre et devenir une confectionneuse de renom. Le quotidien des deux jeunes femmes se corse le jour où la reine meurt empoisonnée par du thé, dans le plus grand secret, et que les regards de la cour entière se tournent vers elles...

Je sors assez mitigée par cette lecture, je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dans cet univers pourtant intéressant : la création des thés, la magie qui en découle, etc.

Les personnages sont plaisants et j’ai apprécié suivre leur évolution au fil du roman. 

L’histoire à du potentielle, sincèrement, entre intrigue et complot politique, mais j’ai trouvé que c’était beaucoup trop long par moment. 

Il ya beaucoup de détails qui, par moment, brise le rythme de l’intrigue, ce qui est particulièrement dommage, car l’autrice a une plume agréable et fluide.

Autre petit point noir : la résolution de l’enquête va beaucoup trop vite selon moi, tout s’enchaine sans que l’on puisse vraiment en profiter.

Les chapitres alternent par moment selon les personnages, mais là aussi, j’ai eu un peu de mal à bien suivre ou l’auteur souhaitait nous amener.

La romance est bien construite, lentement, et c’était parfois assez amusant de voir nos deux filles se comporter.

Au final, bien que l’univers soit fort intéressant, rempli de magie et de bonnes idées, de personnes très intéressante et plutôt bien construite, mais je n’ai pas réussi à me plonger dans l’univers proposé.

🔮 Chronique #286 : New Dragon City

 

Personne n'aurait pu prédire l'apocalypse mais les dragons sont arrivés et ont détruit le monde tel que nous le connaissions.

Noah et son père vivent dans une New York détruite avec un groupe de survivants dans cette nouvelle et dure réalité. Les enfants récupèrent des matériaux dans les maisons abandonnées, mais aussi les livres restants à la bibliothèque. Les adultes, eux, passent leur temps à tenter d'établir une société de fortune tout en se cachant des dragons.

Car face à un dragon, pas le choix, c'est tuer ou être tué. Mais une rencontre fortuite entre Noah et une jeune dragonne l'amène à remettre en question ses convictions. Noah fait alors équipe avec son alliée cracheuse de feu pour découvrir si les humains et les dragons peuvent vivre ensemble...

Mais les différences entre les deux espèces ne se résument pas à une histoire d'écailles contre peau.

Ce roman jeunesse était vraiment très agréable à lire, c’était aussi une lecture qui s’accordait parfaitement avec le Nouvel An chinois qui met à l’honneur cette année : le dragon !

Nous allons donc suivre un jeune garçon, Noah, qui survit avec son père et des membres de la communauté ayant survécu aux précédentes attaques de dragons, car oui, ici, nous sommes dans un monde post-apocalyptique où les humains et les dragons se font la guerre pour survivre.

Le seul avantage pour les humains, c’est que les dragons hibernent pendant 6 mois, le reste du temps, c’est à eux de se terrer sous terre pour rester en vie.

Mais voilà, suite à un fâcheux évènement, Noah ne fera pas partie des survivants qui iront se terrer, il restera dans cette ville aux allures chaotique pour une très bonne raison, qui va lui donner énormément de courage et une sacrée volonté de survie.

C’est ainsi qu’il fera la connaissance d’Asha, une jeune dragonne avec qui il établira un lien unique, ils peuvent communiquer et se comprendre !

S’ensuit alors une aventure totalement folle : et si les humains et les dragons pouvaient finalement cohabiter ?

Et j’ai vraiment adoré suivre cette idée totalement dingue, découvrir comment les humains vivent et s’organisent, de même pour les hardes diaconiques.

Nos deux protagonistes ont des convictions, des souhaits et des craintes, et rien n’est vraiment facile pour eux avec ce projet insensé. Mais j’ai adoré les voir évoluer, grandir et apprendre.

Les chapitres sont assez court et alterne par moment les points de vue, parfois Noah, parfois Asha, cela rend le rythme du récit vraiment plaisant.

L’écriture est fluide et accessible à un jeune public, le rythme est entrainant et j’ai vraiment adoré les rebondissements.

Bon, j’ai trouvé la fin un peu « rapide » et « facile », mais elle reste belle, donc je suis satisfaite de ma lecture.