🔮 Chronique #293 : Le chant des sirènes

 

Liv n'en revient pas de sa chance : elle a obtenu une bourse qui lui permet de voyager dans le monde entier à bord de l'Eos, un luxueux navire de croisière. Pour ne rien gâcher, son meilleur ami Will est de la partie : l'occasion de resserrer leurs liens distendus.

Mais entre les gosses de riches méprisants et les Sirènes un groupe d'influenceuses sublimes, Liv se sent vite de trop. Surtout lorsque Will disparait, rapidement suivi par d'autres membres de leur groupe. Contre l'avis de tous, elle se lance à corps perdu dans une enquête déroutante : sous ses dorures, quel sombre secret I'Eos peut-il bien cacher ?

Le chant des sirènes est un thriller à tendance horrifique qui m’a fait passer un excellent moment.

Nous allons suivre Liv, boursière, qui en compagnie de son meilleur ami Will fait partie d’un programme visant à faire le tour du monde sur un bateau de croisière luxueux en compagnie d’autres jeunes, une chance incroyable pour la jeune femme !

Sauf que voilà, son meilleur ami disparait mystérieusement, et elle aura beau s’acharner pour avoir de ses nouvelles, impossibles. Il est malade, point. Mais elle a beaucoup de mal à y croire, s’engage donc une course contre la montre pour « sauver » son ami, quitte à se mettre le monde entier à dos.

Mais voilà, petit à petit alors que nous suivons sa quête désespérée pour comprendre ce qui est arrivé à Will, d’autres disparitions mystérieuses ont lieu sous ses yeux : mais personne ne veut la croire !

La frontière entre la réalité et la folie devient de plus en plus fine au fil des chapitres, j’ai totalement plongé au cœur de ses enquêtes en sa compagnie. J’avais besoin de comprendre, d’en apprendre davantage, je doutais avec Liv, je me demandais également si elle avait toute sa tête. Ce travail que l’auteure a fait sur la psychologie du personnage est excellent ! C’est un des points forts du roman d’ailleurs.

Les divers autres personnages que nous allons rencontrer nous livreront progressivement de sombres secrets, d’étranges et horribles vérités éclateront au grand jour, mais cette atmosphère oppressante devient de plus en plus lourde, palpable, voire même étouffante par moment.

Ce thriller psychologique se passe en mode huis clos sur un bateau de grand luxe, ou Liv ne se sent pas à sa place du tout. Entre de riches passagers presque tous séniors, des influenceuses mystérieuses et charismatiques et les autres jeunes issus de riche famille qui participent au même programme qu’elle et la considère comme un insignifiant insecte qui n’a rien à faire ici, le ton et l’ambiance sont donnés.

L’histoire est palpitante, enquêtes, rebondissements, disparitions, le tout sur un fond de mythologie grecque très plaisant.

Pour un premier roman de l’auteure, je suis totalement séduite par celui-ci !

🔮 Chronique #292 : Demigods Academy, Tome 1 : Zeus

 

Le jour de leurs dix-huit ans, les jeunes du monde entier reçoivent un cadeau pas comme les autres : une boîte magique envoyée par les dieux. Personne ne sait vraiment ce qu’elles contiennent, car après les avoir reçues, les Appelés disparaissent pour toujours. D’après la rumeur, ils sont invités à rejoindre l’armée des cieux… Des foutaises, si vous voulez mon avis.

Moi, c’est Melany Richmond. Toute ma vie, j’ai été une paria, une orpheline ballottée comme un navire dans la tempête. Alors croire que les dieux existent !? D’ailleurs, je n’ai même pas reçu de boîte-mystère. Parce que personne ne connaît ma véritable date de naissance ou parce que les dieux ne se soucient pas de moi ? Après tout, je suis une rebelle aux cheveux bleus et aux bras couverts de tatouages. Je ne suis pas comme Callie Demos, l’élève modèle qui habite le domaine où travaille ma mère adoptive.

Mais voilà, quand la boîte-mystère de Callie finit entre mes mains et que je l’ouvre, la magie agit instantanément et mes doutes s’envolent. Les dieux existent bel et bien. Et si le parchemin dit vrai, il existe une académie secrète où de jeunes recrues s’entraînent pour devenir demi-dieux. J’en ai fait des bêtises dans ma vie, mais voler l’opportunité de Callie est sans aucun doute la pire de toutes…

Dans ce premier tome de Demigods Academy, nous allons découvrir le personnage de Melany, paria et orpheline, qui se retrouvera à l’académie secrète ou les dieux forment leurs futurs demi-dieux.

Le seul hic, c’est que pour entrer en ce lieu mystérieux, il faut une invitation qui arrive le jour des 18 ans de la personne… mais la sienne, elle a volé à son amie, involontairement, juste, car ce le cube en or était jolie… mais voilà, il contenait bel et bien une invitation. Melany saute alors sur l’occasion, elle ne supporte plus sa vie actuelle, elle n’a plus rien à perdre de toute façon.

C’est ainsi que nous allons la voir faire ses débuts à l’académie, y rencontrer les autres élèves, les dieux eux-mêmes et cette fameuse école avec ses cours si particuliers qui sont inculqués aux élèves dans le but de réussir le tournoi qui leur permettra de devenir des demi-dieux au servir d’un des dieux qui leur seront attribués.

J’ai beaucoup aimé cette ambiance dark académie, car ici, il est question de courage, de volonté, d’assiduité, mais aussi de survie. Personne ne quitte l’académie, personne.

Cette simple révélation fait assez froid dans le dos, car nous avons beau suivre Melany et ses futurs amis, on ne peut s’empêcher de stresser et d’angoisser pour eux, qui va réussir, qui va échouer ?

Melany à un caractère qui m’a bien plu, elle est assez rieuse et décontractée, loyale et fidèle, elle s’attache assez rapidement à certaines personnes et j’ai aimé voir ces relations évoluer.

Le seul point noir qui m’a un peu dérangé est la romance qui survient tout d’un coup, de façon un peu trop brutale et qui n’a vraiment de grand intérêt à apporter à l’histoire. Elle est bien trop soudaine et mal développée selon moi, mais cela n’entache pas spécialement l’histoire en général.

J’ai beaucoup ce premier tome d’une saga qui semble être assez longue, surtout que les rebondissements à la fin du roman sont énormes ! 

🔮 Chronique #291 : Les soeurs Wickwood

Quand les soeurs Wickwood, dernières descendantes d'une dynastie d'occultistes royaux, sont convoquées au palais du nouveau souverain, Aloysius l'Attendu, elles comprennent que leur vie est sur le point de changer. Si Médora se méfie, sa soeur Allégra, réduite à l'état de spectre depuis sa mort dans l'incendie qui a emporté le reste de la famille, est bien décidée à redorer le blason familial. Les deux soeurs s'engagent dans une aventure afin de retrouver le Livre des Mondes Obscurs écrit par leur ancêtre, Aleister Wickwood qui les mènera jusqu'aux confins du royaume. Mais quels secrets cache ce grimoire ? Seraient-ils liés à l'extermination du clan quelques années plus tôt ? Toutes les vérités ne sont pas bonnes à savoir...

Les sœurs Wickwood est un roman de dark fantasy qui m’a énormément plu.

Le clan Wickwood, connu depuis très longtemps pour ses talents d’occultiste ne compte désormais plus que deux membres, Médora et Allegra, et comme cette dernière est un fantôme, tout est assez compliqué vis-à-vis de la façon dont les gens du village ou se trouve leur demeure familiale a le don de leur imputer tous les malheurs du monde.

Médora est l’unique survivante d’un horrible et cruel incendie qui a ravagé sa famille et le manoir familial, mais heureusement, Allegra, même sous cette forme fantomatique, sera toujours au côté de sa sœur bien vivante. D’ailleurs, leur relation est assez particulière, j’aime beaucoup le fait que leurs deux caractères soient en totale opposition, cela crée parfois des moments très drôle ou à l’inverse, très tendu.

Mandaté par le roi lui-même pour une obscure et périlleuse mission, celui-ci leur promet de rendre toute la gloire à leur nom, leur héritage, leur avenir, tout ceci, en échange d’une prophétie perdue qu’elles devront retrouver grâce à un étrange et vieux grimoire… aux pages totalement blanches.

Bien sûr, pour accentuer le côté totalement fou de cette mission, elles ne disposeront que d’une semaine et d’un garde du corps aussi silencieux qu’une tombe. Bonjour l’ambiance !

Nous allons également des personnages secondaires, comme par exemple l’adorable Cornélius qui fera tout pour les aider dans leur quête, le mystérieux garde du corps et bien d’autres, tout aussi curieux les uns que les autres.

J’ai beaucoup aimé les personnages principaux et secondaires, ce mélange de caractère détonnant rend l’ambiance vraiment géniale. Allegra est douce et romantique, Médora est une véritable bombe qui n’a pas sa langue dans sa poche, le garde silencieux a tendance à rendre dingue celle-ci, et ce mélange donne lieu à des moments vraiment épiques et mémorables.

L’histoire est bien menée, il pèse constamment une ambiance assez oppressante, voire sinistre par instant. L’atmosphère se veut sombre, cruelle et effrayante, et je dois avouer que ces effets marchent très bien tout au long du récit.

De découvertes en surprises, je dois avouer que je n’ai rien vu venir en ce qui concerne les dénouements principaux, les rebondissements sont nombreux, mais les indices sont très bien cachés pour pouvoir résoudre les nombreux mystères trop vite.

J’ai pu également lire que pas mal de lecteurs se plaignaient de quelques longtemps, mais personnellement, j’ai adoré, car j’ai pu en apprendre davantage sur les personnages, l’univers, les situations, j’étais tellement immergé dans ce roman que je n’avais pas du tout envie de le terminer trop vite.

Ce roman est donc un coup de cœur à la couverture reliée tout simplement sublime !

🔮 Chronique #290 : Le Manoir de Castlecatz, tome 2 : Les larmes de Kernunos

 

 

Qui a dit que les chats ne pouvaient pas faire de la magie ?
Découvrez les aventures de Kovhan et Bruyne, deux chats apprentis magiciens au sein du renommé Manoir de Castlecatz !
Le Manoir a survécu à la catastrophe de Chamonios.
Kovhan et Bruyne ont permis d'éviter le pire et se questionnent : comment un batrapaud a-t-il pu infiltrer leur monde ? Qu'est-il arrivé au Cristal d'Eau-pâle ? Pourquoi les perturbations magiques se poursuivent-elles ? Sur ordre du Sanctumancia, ils doivent garder le secret de leurs découvertes.
Tandis que les cours reprennent et se compliquent, le Deuxième quart apporte une énigme de taille : Kernunnos. Ce mot n'évoque rien aux Aspirants et ne semble exister nulle part. Que signifie-t-il ?
La perspective d'un voyage à la célèbre cité d'Ar Run enthousiasme tout le monde. Mais hors du domaine de Castlecatz où l'hiver s'installe, une autre menace grandit. Les rumeurs disent vrai, la Mer des brumes s'étend et engloutit des villages sur son passage...

Ce nouveau tome est beaucoup plus sombre que son prédécesseur !

Au vu des évènements qui ont eu lieu durant le premier tome et les secrets que doivent garder nos chères boules de poils, cette rentrée s’annonce être loin de tout repos.

Le concept que chaque tome se déroule durant une saison est génial, cette fois-ci, place à l’hiver glacial !

J’ai vraiment adoré en apprendre davantage sur les personnages, leurs pouvoirs et leurs personnalités. Kovhan est toujours aussi attachant et déterminé, endurant les épreuves avec du courage et de la ténacité.

Les mystères sont toujours très nombreux dans ce second tome, l’action devient plus intense après quelques chapitres et à partir de ce moment, impossible de lâcher le livre.

J’ai hâte de découvrir la suite dans le troisième tome, qui promet encore de belles aventures !

🔮 Chronique #289 : Noblesse Oblige

Très chers téléspectateurs, bienvenue dans cette nouvelle saison de Noblesse Oblige !

La révolution de 1789 n'ayant pas abouti, la France est dirigée par le Roi Louis XXI. La monarchie autoritaire s'assure néanmoins le soutien du peuple en mettant en scène son faste et sa cour dans des émissions de téléréalité. Noblesse oblige est la plus regardée d'entre elles. On y suit chaque année une poignée de jeunes roturières élues, à qui l'on offre la chance de rencontrer de grands héritiers et de faire un mariage avantageux.

Gabrielle, secrètement antiroyaliste, apprend qu'elle fait partie des candidates. Une occasion rêvée d'infiltrer la monarchie et de dénoncer ce qui se cache sous le vernis de la cour. Or ce qu'elle va découvrir va bien au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer...

Ce roman va nous plonger dans une nouvelle saison du très suivi « Noblesse Oblige », jeu ou de jeunes roturières peuvent espérer trouver leur futur mari parmi l’élite du pays.

Gabrielle, à qui la vie n’a pas toujours été réjouissante va se retrouver candidate, comble pour elle, elle est justement antiroyaliste et ne souhaite que faire plonger cette société de faste et de luxe pour se venger. 

Elle est prête à tout et ne renoncera à rien pour parvenir à son but : sauf que voilà, rien ne pouvait la préparer aux sombres vérités qui se cachent derrière ce jeu télévisé.

Cette uchronie est vraiment très intéressante, vu que nous découvrons la France avec la monarchie toujours en place, car la révolution de 1789 a échoué. Imaginez donc un roi, une cour et ses costumes ainsi que l’avancée technologique qui a suivi son œuvre (télévision, etc.) ; mélangez le tout, et vous obtiendrez l’univers de ce roman, parfois déroutant je dois l’admettre.

Autant le début m’a fait penser à un roman du même genre de Kiera Cass, autant l’ambiance va totalement changer après quelques chapitres. Le roman va nous plonger dans un huis clos terrifiant ou chaque mot, chaque pas, chaque sourire peut sceller définitivement votre destin de façon dramatique ou romantique.

Ce roman est une sorte de jeu de survie pour Gabrielle, car au vu de ses intentions et des risques monstrueux qu’elle va être obligée de prendre, trouver des alliés est pour ainsi dire peine perdue, des ennemis en revanche…

La tension est progressivement de plus en plus pesante, voire irrespirable par moment. J’aime beaucoup ce type d’atmosphère oppressante ou l’on peut ressentir chaque chose avec la protagoniste : peur, surprise, désespoir, douleur.

Ce roman m’a, je l’avoue une nouvelle fois, totalement surprise du début jusqu’à la fin. Je ne me suis pas imaginé une seule seconde les sordides révélations qui nous seront faites et j’ai eu l’impression d’en subir l’horreur en même temps que Gabrielle.

Cette uchronie est très bien construite. J’ai aimé la plume de l’auteure autant que cet univers déroutant. Les chapitres sont bien dosés, le suspense est omniprésent à partir de la moitié du roman et j’ai eu beaucoup de mal à décrocher de l’histoire.

🔮 Chronique #288 : La Malédiction d'argile

 

Alors qu’un froid glacial règne sur le pays, seuls les rêves semblent avoir encore le pouvoir de changer les destins. Nombreux sont ceux qui rejoignent la Cité engloutie afin d’obtenir une interprétation de la part de Liom, le hâleur de rêves.

La seule à ne pas attendre que ses rêves se réalisent est son amie d’enfance, Keenouk, une gitane du Fleuve intrépide à la tête d’un navire détroussant ceux de l’impitoyable impératrice d’Argile, Azénor. Bravant tous les dangers, elle mène sa vie en femme libre, jusqu’au jour où elle est capturée par le clan des naufrageurs...

À l’autre bout de l’empire, Lark, prince de Calatrava, apprend que l’impératrice l’a choisi pour époux. Avant de la rejoindre, il a une dernière chose à accomplir : aller repêcher au milieu de son lac sacré un « attrape-vie », l’objet magique de son peuple qui donne la vie ou la mort.

Livrés à eux-mêmes et vivant sous terre, les enfants de pierre, eux, sévissent dans les Plaines Perdues à la frontière de la principauté de Calatrava. Leur chef décide d’envoyer ses chasseurs afin de capturer Azénor pour devenir empereur.

Keenouk, Lark, Liom et Azénor ne le savent pas encore mais leurs destins sont liés pour le meilleur ou pour le pire...

La malédiction d’Argile est un roman avec une écriture très poétique, qui fait voyager et rêver le lecteur au travers de l’univers de l’auteur.

La couverture est également terriblement belle, elle donne vraiment envie en attirant l’œil en quelques secondes. Le résumé quant à lui est très alléchant, promettant un voyage des plus intéressants, mais voilà, cela n’a pas vraiment fonctionné avec moi.

La plume de l’auteur a quelque chose de vraiment poétique, autant dans ses descriptions des lieux que des personnages, cependant, je n’ai pas vraiment réussi à me projeter dans cet univers riche et surprenant.

J’ai cependant fortement apprécié les chapitres courts, qui donnent un rythme plaisant à la lecture, mais si ceux-ci se terminent parfois de façon abrupte et nous donnent donc envie d’en savoir davantage sans attendre, c’est vraiment très bien fait pour capter l’attention et l’intérêt du lecteur.

Il y a de nombreux rebondissements, mais je trouve que tout reste assez abstrait, très voir trop poétique, sans vraiment de libre arbitre venant de nos personnages principaux, et je trouve ces détails dommage, car ils sont en grande partie responsables du fait que je n’ai pas pu me projeter autant que je le souhaitais dans ce roman.

🔮 Chronique #287 : Les fleurs les plus dangereuses n'ont pas d'épines

  

Dans le néo-royaume d’Etheros, maintenir les apparences est crucial. Les familles De Mora et Rodrigues, qui excellent dans l’art de confectionner du thé grâce au pouvoir qu'elles dissimulent, ne le savent que trop bien. Reconnues et respectées par tout le pays, y compris par le palais royal, les deux familles se mènent une guerre acharnée pour déterminer laquelle réalise la meilleure composition. Héritières de cette rivalité toxique, Isabel de Mora et Andarina Rodrigues n’aspirent qu’à une chose : surpasser l’autre et devenir une confectionneuse de renom. Le quotidien des deux jeunes femmes se corse le jour où la reine meurt empoisonnée par du thé, dans le plus grand secret, et que les regards de la cour entière se tournent vers elles...

Je sors assez mitigée par cette lecture, je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dans cet univers pourtant intéressant : la création des thés, la magie qui en découle, etc.

Les personnages sont plaisants et j’ai apprécié suivre leur évolution au fil du roman. 

L’histoire à du potentielle, sincèrement, entre intrigue et complot politique, mais j’ai trouvé que c’était beaucoup trop long par moment. 

Il ya beaucoup de détails qui, par moment, brise le rythme de l’intrigue, ce qui est particulièrement dommage, car l’autrice a une plume agréable et fluide.

Autre petit point noir : la résolution de l’enquête va beaucoup trop vite selon moi, tout s’enchaine sans que l’on puisse vraiment en profiter.

Les chapitres alternent par moment selon les personnages, mais là aussi, j’ai eu un peu de mal à bien suivre ou l’auteur souhaitait nous amener.

La romance est bien construite, lentement, et c’était parfois assez amusant de voir nos deux filles se comporter.

Au final, bien que l’univers soit fort intéressant, rempli de magie et de bonnes idées, de personnes très intéressante et plutôt bien construite, mais je n’ai pas réussi à me plonger dans l’univers proposé.

🔮 Chronique #286 : New Dragon City

 

Personne n'aurait pu prédire l'apocalypse mais les dragons sont arrivés et ont détruit le monde tel que nous le connaissions.

Noah et son père vivent dans une New York détruite avec un groupe de survivants dans cette nouvelle et dure réalité. Les enfants récupèrent des matériaux dans les maisons abandonnées, mais aussi les livres restants à la bibliothèque. Les adultes, eux, passent leur temps à tenter d'établir une société de fortune tout en se cachant des dragons.

Car face à un dragon, pas le choix, c'est tuer ou être tué. Mais une rencontre fortuite entre Noah et une jeune dragonne l'amène à remettre en question ses convictions. Noah fait alors équipe avec son alliée cracheuse de feu pour découvrir si les humains et les dragons peuvent vivre ensemble...

Mais les différences entre les deux espèces ne se résument pas à une histoire d'écailles contre peau.

Ce roman jeunesse était vraiment très agréable à lire, c’était aussi une lecture qui s’accordait parfaitement avec le Nouvel An chinois qui met à l’honneur cette année : le dragon !

Nous allons donc suivre un jeune garçon, Noah, qui survit avec son père et des membres de la communauté ayant survécu aux précédentes attaques de dragons, car oui, ici, nous sommes dans un monde post-apocalyptique où les humains et les dragons se font la guerre pour survivre.

Le seul avantage pour les humains, c’est que les dragons hibernent pendant 6 mois, le reste du temps, c’est à eux de se terrer sous terre pour rester en vie.

Mais voilà, suite à un fâcheux évènement, Noah ne fera pas partie des survivants qui iront se terrer, il restera dans cette ville aux allures chaotique pour une très bonne raison, qui va lui donner énormément de courage et une sacrée volonté de survie.

C’est ainsi qu’il fera la connaissance d’Asha, une jeune dragonne avec qui il établira un lien unique, ils peuvent communiquer et se comprendre !

S’ensuit alors une aventure totalement folle : et si les humains et les dragons pouvaient finalement cohabiter ?

Et j’ai vraiment adoré suivre cette idée totalement dingue, découvrir comment les humains vivent et s’organisent, de même pour les hardes diaconiques.

Nos deux protagonistes ont des convictions, des souhaits et des craintes, et rien n’est vraiment facile pour eux avec ce projet insensé. Mais j’ai adoré les voir évoluer, grandir et apprendre.

Les chapitres sont assez court et alterne par moment les points de vue, parfois Noah, parfois Asha, cela rend le rythme du récit vraiment plaisant.

L’écriture est fluide et accessible à un jeune public, le rythme est entrainant et j’ai vraiment adoré les rebondissements.

Bon, j’ai trouvé la fin un peu « rapide » et « facile », mais elle reste belle, donc je suis satisfaite de ma lecture.

Joyeuse Saint Valentin ˚ʚ♡ɞ˚

 🅹🅾🆈🅴🆄🆂🅴 🆂🅰🅸🅽🆃 🆅🅰🅻🅴🅽🆃🅸🅽 

Cette année, je m'auto-offre deux magnifiques romans collector : 

Les soeurs Wickwood

Dead Garden: L'héritière

🔮 Chronique #285 : Le collège de l'angoisse : le gang du CDI

 

Quand Flore est prise d’une nouvelle crise d’angoisse en cours de maths, la documentaliste l’accueille dans son CDI où règne un joyeux chaos. Accompagnée de Grégory, un redoublant très populaire, elle fait la rencontre de Samuel, qui se voit futur grand rappeur, et de Nadia, une gothique un brin sarcastique. Les quatre collégiens décident de former le “Gang du CDI” et se retrouvent au moment des pauses. Mais l'étrange disparition de la documentaliste casse leur routine. Le Gang du CDI se met en tête de la retrouver. Une mission qu’ils n’imaginaient probablement pas aussi dangereuse.

Ce premier tome du gang du CDI était très sympathique à lire.

Orienté jeunesse, il aborde des thématiques assezdifficiles comme la phobie scolaire, le rejet, le

redoublement avec, j’ai trouvé, une certaine bienveillance.

L’histoire en elle-même s’oriente vers du fantastique horrifique, progressivement, afin de laisser au lecteur le doute constant quand à la suite des événements.

J’avoue de mon côté avoir été totalement surprise par la tournure de certains évènements, et je ne parle même pas des derniers chapitres qui sont fantastiques, présageant par la même occasion une future série fort intéressante !

Les personnages sont au nombre de quatre, avec des personnalités bien différentes, des problèmes de leur âge, des soucis en tout genre (phobie scolaire, moquerie sur la différence physique, etc), et j’ai vraiment apprécié cette diversité, car tout le monde peut s’y retrouver. Qui n’a jamais été victime de discrimination, quelles qu’elles soient ?

Ces donc avec ces 4 jeunes, devenus le « gang du CDI», que nous allons suivre leur aventure des plus étrange : mais ou est donc passé la gentille documentaliste du CDI ?

Adapté pour un jeune public, la lecture de ce premier tome est rapide et facile, déjà par ses chapitres courts puis avec la fluidité du récit.